30.3.07
Alfredo kraus - Les Pêcheurs de Perles
(operabeauty)
À cette voix quel trouble agitait tout mon être?
Quel fol espoir? Comment ai-je cru reconnaître?
Hélas! devant mes yeux déjà, pauvre insensé,
La même vision tant de fois a passé!
Non, non, c'est le remords, la fièvre, le délire!
Zurga doit tout savoir, j'aurais dû tout lui dire!
Parjure à mon serment, j'ai voulu la revoir!
J'ai decouvert sa trace, et j'ai suivi ses pas!
Et caché dans la nuit et soupirant tout bas,
J'écoutais ses doux chants emportés dans l'espace.
Je crois entendre encore,
Caché sous les palmiers,
Sa voix tendre et sonore
Comme un chant de ramier!
O nuit enchanteresse!
Divin ravissement!
O souvenir charmant!
Folle ivresse! doux rêve!
Aux clartés des étoiles,
Je crois encore la voir,
Entr'ouvrir ses longs voiles
Aux vents tièdes du soir!
O nuit enchanteresse! etc
Charmant souvenir!
(Tirado daqui)
E o dueto Au fond du temple saint.
(alfredotrujillo)
Alfredo Kraus - Lucia di Lammermoor
Mais informações no blogue Alfredo Kraus.
E o mesmo excerto, mas no Met, em 1982:
(alfredotrujillo)
29.3.07
28.3.07
À volta de Albufeira
Rebuçados Dr. Bayard
Os Portugueses andam cada vez mais constipados. Quando vamos a um concerto, ao teatro, à ópera, até mesmo à cinemateca ver um Murnau mudo, toda a gente tem imensa tosse.
Se estivermos a assistir a uma récita de Wagner, é nos momentos mais sublimes, os que grande parte do público acha aborrecidos, que ouvimos mais tosses. Quando Radu Lupu tocou Debussy na Gulbenkian, em Março, o festival de ruídos na plateia conseguiu destruir todo o clima criado pelo pianista. Claro, estava tudo à espera de Beethoven e, quando ele apareceu, o público lá acalmou.
Há alguns anos, Angélique Ionatos cantou os seus temas de natureza intimista, os poemas de Odysseus Elytis e Safo de Mytilene, na Cuturgest. Estava um óptimo tempo de Primavera. A certa altura, perguntou por que razão estava tanta gente constipada e comentou: "Et pourtant il fait beau".
27.3.07
Charles Aznavour - Comme ils disent
Dans un très vieil appartement
Rue Sarasate
J'ai pour me tenir compagnie
Une tortue, deux canaris
Et une chatte
Pour laisser maman reposer
Très souvent je fais le marché
Et la cuisine
Je range, je lave, j'essuie
À l'occasion je pique aussi
À la machine
Le travail ne me fait pas peur
Je suis un peu décorateur
Un peu styliste
Mais mon vrai métier c'est la nuit
Que je l'exerce travesti
Je suis artiste
Jai un numéro très spécial
Qui finit en nu intégral
Après strip-tease
Et dans la salle je vois que
Les mâles n'en croient pas leurs yeux
Je suis un homme, oh!
Comme ils disent
Vers les trois heures du matin
On va manger entre copains
De tous les sexes
Dans un quelconque bar-tabac
Et là on s'en donne à cœur joie
Et sans complexes
On déballe des vérités
Sur des gens qu'on a dans le nez
On les lapide
Mais on le fait avec humour
Enrobé dans des calembours
Mouillés d'acide
On rencontre des attardés
Qui pour épater leurs tablées
Marchent et ondulent
Singeant ce qu'ils croient être nous
Et se couvrent, les pauvres fous
De ridicule
Ça gesticule et parle fort
Ça joue les divas, les ténors
De la bêtise
Moi les lazzi, les quolibets
Me laissent froid puisque c'est vrai
Je suis un homme, oh!
Comme ils disent
À l'heure où naît un jour nouveau
Je rentre retrouver mon lot
De solitude
J'ôte mes cils et mes cheveux
Comme un pauvre clown malheureux
De lassitude
Je me couche mais ne dors pas
Je pense à mes amours sans joie
Si dérisoires
À ce garçon beau comme un Dieu
Qui sans rien faire a mis le feu
À ma mémoire
Ma bouche n'osera jamais
Lui avouer mon doux secret
Mon tendre drame
Car l'objet de tous mes tourments
Passe le plus clair de son temps
Au lit des femmes
Nul n'a le droit en vérité
De me juger, de me blâmer
Et je précise
Que c'est bien la nature qui
Est seule responsable si
Je suis un homo
Comme ils disent
Albufeira
Lembro-me do tempo em que se chegava a Albufeira por uma estrada de pouco mais que terra batida. Agora, Albufeira é uma grande urbe à qual se chega por auto-estradas. Desaguamos entre prédios de apartamentos de construção recente, alguns já em estado avançado de degradação. Na parte alta da cidade velha, perto da igreja-matriz, um grande edifício neo-clássico cai aos bocados. Foi sede do C.D.S.
Finalmente, chegamos ao centro: uma praça com lojas de vinho de Oporto, de artigos de praia, de espanta-espíritos, de coisas orientais para decorar casas. Há também bares e restaurantes, onde se pode tomar o best breakfast in town, com os respectivos cartazes para ilustrar, ou assistir ao England vs. Qualquer Coisa, mais logo, em big screen, ou ouvir música rock e brincar ao karaoke.
Lembro-me de quando, praticamente, não havia um café; talvez uma tasca vendesse uns petiscos.
Lembro-me, também, de quando só havia umas lojitas e umas bancas de artesanato. Mas, em Albufeira, parece que o artesanato algarvio já não interessa. Os barros já eram. Os latões já eram. Se alguma loja ainda se dedicar a este género de artigos, eu não a vi.
O que interessa, agora, são os bonés verdes e vermelhos e as camisolas a dizer Figo ou Cristiano Ronaldo e malas e chapéus baratos, de importação. A música brasileira que jorra das lojas faria Roberto Carlos corar.
23.3.07
Ainda Barbara
"Nantes, lundi 21 décembre 1959, il pleut, Barbara débarque à la gare.
En fin de matinée, alors qu'elle se reposait rue de Vitruve le téléphone sonne. Elle raccroche, devient blême, griffonne un mot à l'attention de sa mère : "Mon père est mort à Nantes, je pars". A la hâte elle prend le train pour Nantes.
Sous un ciel gris elle découvre la ville, se dirige vers la morgue de l'hôpital St Jacques. Son père avait quitté Paris, la rue de Vitruve, il y a dix ans, n'avait donné signe de vie à sa famille. Elle le retrouve dans ce lieu sordide et froid. Les formalités administratives accomplies, elle tient à en savoir plus sur la vie de ce père disparu depuis 1949. Dans un café du centre ancien de Nantes, elle rencontre Monsieur Paul. Ses amis l'appelaient Monseigneur à cause de son port altier, pourtant il menait une vie dans la marge. Elle apprend que son père l'avait vue à la télévision lors de son premier passage l'année dernière. Il était fier d'elle.Retour à Paris. Le patron du cabaret L'Amiral lui prête la somme nécessaire à l'enterrement. Elle regagne la rue de Vitruve. Son frère Claude l'attend, il tient à venir avec elle à Nantes.
Avec son frère ils couchent leur père au chaud de la terre du cimetière de la miséricorde de Nantes.
Le lendemain soir elle chante à L'Écluse.Le 28 décembre 1959 elle écrit sur une feuille :
Il pleut sur Nantes
Donne moi la main
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin
Le temps va passer. Une mélodie lui vient sur les mots jetés sur le papier en 1962. Lundi 4 novembre 1963 à la veille de se produire au théâtre des Capucines, les mots affluent. Elle écrit, elle écrit.
Quelques heures avant son tour de chant elle marche dans le théâtre des Capucines, ses feuilles à la main, et d'un feutre elle noircit les feuilles, rature, déchire, recommence....
Le soir tombe, le spectacle va commencer. Pour la première fois elle interprète Nantes. Nantes est née. C'est le triomphe. Sa mère, sa sœur et ses frères présents dans la salle apprécient la chanson. Cette première version ne sera jamais enregistrée telle que. Il existe un enregistrement de cette premier interprétation. Cet enregistrement n'est pas commercialisé....
Quelques jours plus tard devant le succès rencontré aux Capucines, Denise Glaser l'invite à son émission Discorama et invente une pochette de disque pour inciter la maison de disque à enregistrer ce titre. Début 1964 Barbara enregistre sur disque CBS le titre. Quelques mois plus tard après avoir changé de maison de disque elle réenregistre pour Philips Nantes.
Et depuis à chaque spectacle en public, Nantes figure au répertoire. A Bobino en 1966 elle interprète Nantes. Elle interprète Nantes lors de l'Olympia 1969 , théâtres des variétés, Pantin 1981, Châtelet 1987, Mogador 1990 , et Châtelet 1993.
Un 22 mars 1986, le lendemain de la représentation de Lily passion à Nantes, Barbara assiste avec Gérard Depardieu à l'inauguration de la rue de la grange au loup à Nantes. Cette rue est dans un quartier neuf de la ville. Elle est émue..."
Barbara - Nantes
Il pleut sur Nantes
Donne-moi la main
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin
Un matin comme celui-là
Il y a juste un an déjà
La ville avait ce teint blafard
Lorsque je sortis de la gare
Nantes m'était encore inconnue
Je n'y étais jamais venue
Il avait fallu ce message
Pour que je fasse le voyage:
"Madame soyez au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Faites vite, il y a peu d'espoir
Il a demandé à vous voir."
A l'heure de sa dernière heure
Après bien des années d'errance
Il me revenait en plein cœur
Son cri déchirait le silence
Depuis qu'il s'en était allé
Longtemps je l'avais espéré
Ce vagabond, ce disparu
Voilà qu'il m'était revenu
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Je m'en souviens du rendez-vous
Et j'ai gravé dans ma mémoire
Cette chambre au fond d'un couloir
Assis près d'une cheminée
J'ai vu quatre hommes se lever
La lumière était froide et blanche
Ils portaient l'habit du dimanche
Je n'ai pas posé de questions
A ces étranges compagnons
J'ai rien dit, mais à leurs regards
J'ai compris qu'il était trop tard
Pourtant j'étais au rendez-vous
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Mais il ne m'a jamais revue
Il avait déjà disparu
Voilà, tu la connais l'histoire
Il était revenu un soir
Et ce fut son dernier voyage
Et ce fut son dernier rivage
Il voulait avant de mourir
Se réchauffer à mon sourire
Mais il mourut à la nuit même
Sans un adieu, sans un "je t'aime"
Au chemin qui longe la mer
Couché dans le jardin des pierres
Je veux que tranquille il repose
Je l'ai couché dessous les roses
Mon père, mon père
Il pleut sur Nantes
Et je me souviens
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin
22.3.07
Minha laranja amarga e doce
Minha laranja amarga e doce
Meu poema feito de gomos de saudade
Minha pena pesada e leve
Secreta e pura
Minha passagem para o breve
Breve instante da loucura
Minha ousadia, meu galope, minha rédia,
Meu potro doido, minha chama,
Minha réstia de luz intensa, de voz aberta
Minha denúncia do que pensa
Do que sente a gente certa
Em ti respiro, em ti eu provo
Por ti consigo esta força que de novo
Em ti persigo, em ti percorro
Cavalo à solta pela margem do teu corpo
Minha alegria, minha amargura,
Minha coragem de correr contra a ternura
Minha laranja amarga e doce
Minha espada, poema feito de dois gumes
Tudo ou nada
Por ti renego, por ti aceito
Este corcel que não sossego
À desfilada no meu peito
Por isso digo canção castigo
Amêndoa, travo, corpo, alma
Amante, amigo
Por isso canto, por isso digo
Alpendre, casa, cama, arca do meu trigo
Minha alegria, minha amargura
Minha coragem de correr contra a ternura
Minha ousadia, minha aventura
Minha coragem de correr contra a ternura
José Carlos Ary dos Santos
PARA OUVIR:
21.3.07
Árvores podadas
Três fotos na Batalha. Na quarta, em Óbidos, já vemos os ramos jovens, com ar raquítico.
VIVA A PRIMAVERA!
Klaus Nomi
The Cold Song (Purcell, "King Arthur").
20.3.07
O Brilho das Imagens no M. N. Arte Antiga
Pintura e Escultura Medieval do Museu Nacional de Varsóvia (séculos XII-XVI)
1 de Março a 17 de Junho de 2007
A selecção de peças é bem demonstrativa da evolução das principais expressões criativas e das declinações formais da Arte Gótica num vasto espaço territorial centro-europeu, surpreendendo não só pela escala e magnificência visual de muitas das pinturas e esculturas que integram este percurso expositivo, como também pela complexidade dos seus referentes plásticos face a modelos e centros polarizadores (Itália e Flandres) da arte ocidental europeia durante a Baixa Idade Média.
Ora evidenciando um franco acolhimento de influência externas, ora privilegiando linguagens de cariz mais local e vernacular, as obras expostas propõem assim, para além do seu imediato potencial de deslumbramento, uma intensa percepção das relações entre centros e periferias artísticas num largo período histórico (séculos XII-XVI), estimulando também nesse contexto um diálogo fundamental com a diversidade do próprio acervo do MNAA em pintura e escultura.
Se tivermos em conta que num âmbito nacional e internacional a cedência temporária de pinturas e esculturas de idêntica cronologia e de idêntica fragilidade material deixou de ser uma prática recorrente para se transformar num facto singular, não há dúvida que a possibilidade de ver um tão relevante conjunto de obras medievais temporariamente retiradas, pela primeira vez, da notável exposição permanente do principal museu da Polónia, constitui uma oportunidade rara e um acontecimento a não perder.
A inclusão de “O Brilho das Imagens” na programação de exposições temporárias do Museu Nacional de Arte Antiga em 2007 conta uma vez mais com o apoio concedido pelo seu mecenas exclusivo, o Millennium bcp.
Visitas guiadas pelo Serviço de Educação, com inscrição presencial no próprio dia:
Terça a Sexta-Feira às 15h 00m.
Domingos 1 de Abril, 6 de Maio e 3 de Junho às 11h 30m e 15h 30m.
Para marcação de visitas de grupo, contactar o Serviço de Educação pelo telefone 213912824 (directo) ou 213912800 (geral).
São Carlos e as vozes
Barbara - Dis, quand reviendras-tu?
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
Voilà combien de temps que tu es reparti,
Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage,
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage,
Au printemps, tu verras, je serai de retour,
Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour,
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois,
A voir Paris si beau dans cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne,
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine,
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne,
Ton image me hante, je te parle tout bas,
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours,
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour,
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs,
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille,
J'irai me réchauffer à un autre soleil,
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin,
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus...
19.3.07
larailarai larailarai larailaraia
Corpo de linho
lábios de mosto
meu corpo lindo
meu fogo posto.
Eira de milho
luar de Agosto
quem faz um filho
fá-lo por gosto.
É milho-rei
milho vermelho
cravo de carne
bago de amor
filho de um rei
que sendo velho
volta a nascer
quando há calor.
Minha palavra dita à luz do sol nascente
meu madrigal de madrugada
amor amor amor amor amor presente
em cada espiga desfolhada.
Minha raiz de pinho verde
meu céu azul tocando a serra
oh minha água e minha sede
oh mar ao sul da minha terra.
É trigo loiro
é além tejo
o meu país
neste momento
o sol o queima
o vento o beija
seara louca em movimento.
Minha palavra dita à luz do sol nascente
meu madrigal de madrugada
amor amor amor amor amor presente
em cada espiga desfolhada.
Olhos de amêndoa
cisterna escura
onde se alpendra
a desventura.
Moira escondida
moira encantada
lenda perdida
lenda encontrada.
Oh minha terra
minha aventura
casca de noz
desamparada.
Oh minha terra
minha lonjura
por mim perdida
por mim achada.
José Carlos Ary dos Santos, As Palavras das Cantigas
(iberophon)
Keepsake
— Will you turn the heat off? It’s terribly hot in here.
— Your room is terribly dirty. It’s got to be cleaned.
— Not tonight, Geraldine.
— There’s a horrible smell. I can hardly sit here.
— I love that smell. I thrive on it. Makes me feel good.
— We have to hang the portrait and clean the room.
Ficha Técnica
Um trabalho de Gonçalo Ferreira de Almeida e Maria Duarte
a partir do documentário Grey Gardens dos irmãos Maysles (EUA, 1976)
Espaço João Rodrigues
Uma co-produção Culturgest / Teatro Viriato
Teatro · De segunda 19 a Sábado 24 de Março de 2007
21h30 · Palco do Grande Auditório · Duração 1h15 ·
12 Euros (Jovens até aos 30 anos: 5 Euros. Preço único)
Newsletter - Mísia canta Kurt Weill - TNSC
Newsletter: Mísia canta Kurt Weill
16 de Março de 2007
http://www.saocarlos.pt
no Grande Auditório do Centro Cultural de Belém
23. Março 2007 às 21:00h
Mísia interpreta Os Sete Pecados Mortais de Kurt Weill
Michelangeli - Chopin
Michelangeli - Ravel - Celibidache
18.3.07
Hélène Grimaud
Chorisia speciosa
"Sumaúma - Ceiba Pentandra"
| Sumauma. Ceiba Pentandra. 1m26s. Transcrição: “A sumaúma habita os trópicos americanos, irmã da paineira. Não só encontrada na Amazônia, também no Paraguai, na Bolívia, no México, na América Central, na Venezuela. Sempre nas baixadas, pés de serra.
|
"Há várias espécies conhecidas como paineira no Brasil, quase todas pertencendo ao gênero Chorisia. De todas, a mais conhecida é a paineira da espécie Chorisia speciosa St.-Hill. da família Bombacaceae, nativa das florestas brasileiras. (...) Os frutos são cápsulas verdes, que, quando maduras, explodem, expondo as sementes envoltas em fibras finas e brancas que auxiliam na flutuação, que é chamada de paina. (...) A paina é uma fibra fina e sedosa, mas pouco resistente, não sendo muito aproveitada na confecção de tecidos, mas mais como preenchimento de travesseiros e brinquedos de pelúcia. Por terem crescimento rápido são bastante indicadas para recuperar áreas degradadas."
17.3.07
Artur Pizarro - Ravel, volume I
Um dos melhores pianistas da actualidade, como pôde comprovar quem o viu tocar o concerto para piano de Tchaikovsky, em Fevereiro, na Gulbenkian.
Artur Pizarro
The Complete Works Of Ravel, Vol.1
Composer: Maurice Ravel
Performer: Artur Pizarro
Label: Linn
Cat#: CKD290
Released: 2007-03-05
HIGHLIGHTS
* Ondine, from Gaspard de la Nuit
* Alborada del gracioso, from Miroirs
REVIEW
This is a very grown-up disc on all counts. I would definitely recommend it and look forward to hearing the second volume.
Reviewer: Claire Rogers
Jon Vickers em Orange - Norma
Vickers cantou Tristão com Birgit Nilsson e também Pollione (aqui), na Norma, com Caballé.
(Onegin65)
Orange
Aqui, Birgit Nilsson canta a Narração e Maldição de Isolde.
16.3.07
Die Walküre - acto I
Götterdämmerung
Fogo mágico em Bayreuth
WOTAN (Wotans Abschied)
Leb' wohl, du kühnes, herrliches Kind!
Du meines Herzens heiligster Stolz!
Leb' wohl! Leb' wohl! Leb' wohl!
Muss ich dich meiden,
und darf nicht minnig
mein Gruss dich mehr grüssen;
sollst du nun nicht mehr neben mir reiten,
noch Met beim Mahl mir reichen;
muss ich verlieren dich, die ich liebe,
du lachende Lust meines Auges:
ein bräutliches Feuer soll dir nun brennen,
wie nie einer Braut es gebrannt!
Flammende Glut umglühe den Fels;
mit zehrenden Schrecken
scheuch' es den Zagen;
der Feige fliehe Brünnhildes Fels!
Denn einer nur freie die Braut,
der freier als ich, der Gott!
Der Augen leuchtendes Paar,
das oft ich lächelnd gekost,
wenn Kampfeslust ein Kuss dir lohnte,
wenn kindisch lallend der Helden Lob
von holden Lippen dir floss:
dieser Augen strahlendes Paar,
das oft im Sturm mir geglänzt,
wenn Hoffnungssehnen das Herz mir sengte,
nach Weltenwonne mein Wunsch verlangte
aus wild webendem Bangen:
zum letztenmal
letz' es mich heut'
mit des Lebewohles letztem Kuss!
Dem glücklichen Manne
glänze sein Stern:
dem unseligen Ew'gen
muss es scheidend sich schliessen.
Denn so kehrt der Gott sich dir ab,
so küsst er die Gottheit von dir!
(gabrilu06)
Wotan
Adeus, minha criança temerária e magnífica!
Tu, o orgulho sagrado do meu coração!
Adeus! Adeus! Adeus!
Tenho de te abandonar
e não voltarei a dar-te, com amor, a saudação.
Não tornarás a cavalgar a meu lado,
nem me trarás mais o hidromel.
Tenho de te perder, a ti, que eu amo,
tu, a alegria dos meus olhos.
Que arda aqui um fogo nupcial,
como nunca ardeu antes!
Que as chamas incandescentes incendeiem o rochedo
e com o seu terror afastem os medrosos.
Que os cobardes fujam do rochedo de Brünnhilde!
Só um libertará a noiva,
o que for mais livre que eu, o Deus!
Este par de olhos brilhantes,
que tantas vezes acariciei,
quando a tua valentia merecia um beijo,
quando um louvor aos heróis
fluía dos teus lábios de criança;
Este par de olhos luminosos,
que nas tempestades me sorria,
quando o desespero me consomia o coração,
quando o meu desejo procurava os prazeres do mundo
por caminhos tortuosos;
Que uma última vez eu os possa beijar,
com o último beijo do adeus!
Que ao homem feliz brilhe a sua estrela,
para o infeliz imortal ela apaga-se.
Assim se afasta o Deus de ti,
roubando-te a divindade com este beijo!
Loge, hör'! Lausche hieher!
Wie zuerst ich dich fand, als feurige Glut,
wie dann einst du mir schwandest,
als schweifende Lohe;
wie ich dich band, bann ich dich heut'!
Herauf, wabernde Lohe,
umlodre mir feurig den Fels!
Loge! Loge! Hieher!
Wer meines Speeres Spitze fürchtet,
durchschreite das Feuer nie!
(TheChromiumDragon)
Loge, ouve! Aparece!
Como te vi pela primeira vez, como labareda,
como uma vez me desapareceste,
chama ardente.
Porque te submeti, agora te invoco!
Sobe, chama mágica,
Envolve o rochedo de fogo!
Loge! Loge! Aqui!
Aquele que temer a ponta da minha lança
jamais atravessará este fogo!
Parsifal - Poul Elming e Waltraud Meier
(argesarge)
Elisabete Matos - Sieglinde
Elisabete Matos
Maurice Béjart - Bolero (I)
Franco Corelli - Turandot
Calaf:
Non piangere, Liù!
Se in un lontano giorno io t'ho sorriso,
per quel sorriso, dolce mia fanciulla, m'ascolta:
il tuo signore sarà domani, forse solo al mondo…
Non lo lasciare, portalo via con te!
Dell'esilio addolcisci a lui le strade!
Questo, o mia povera Liù,
al tuo piccolo cuore che non cade,
chiede colui che non sorride più!
Franco Corelli - La Forza del Destino
(dukny)
ALVARO:
La vita è inferno all'infelice.
Invano morte desio!
Siviglia!
Leonora!
Oh, rimembranza!
Oh, notte ch'ogni ben mi rapisti!
Sarò infelice eternamente, è scritto.
Della natal sua terra il padre volle
Spezzar l'estranio giogo,
E coll'unirsi all'ultima dell'Incas
La corona cingere confidò.
Fu vana impresa.
In un carcere nacqui;
M'educava il deserto;
Sol vivo perché ignota
È mia regale stirpe!
I miei parenti
Sognaro un trono, e li destò la scure!
Oh, quando fine avran
Le mie sventure!
O tu che in seno agli angeli
Eternamente pura,
Salisti bella, incolume
Dalla mortal jattura,
Non iscordar di volgere
Lo sguardo a me tapino,
Che senza nome ed esule,
In odio del destino,
Chiedo anelando,
Ahi misero,
La morte d'incontrar.
Leonora mia, soccorrimi,
Pietà del mio penar!
Pietà di me!