27.3.07

Charles Aznavour - Comme ils disent

J'habite seul avec maman
Dans un très vieil appartement
Rue Sarasate
J'ai pour me tenir compagnie
Une tortue, deux canaris
Et une chatte
Pour laisser maman reposer
Très souvent je fais le marché
Et la cuisine
Je range, je lave, j'essuie
À l'occasion je pique aussi
À la machine
Le travail ne me fait pas peur
Je suis un peu décorateur
Un peu styliste
Mais mon vrai métier c'est la nuit
Que je l'exerce travesti
Je suis artiste
Jai un numéro très spécial
Qui finit en nu intégral
Après strip-tease
Et dans la salle je vois que
Les mâles n'en croient pas leurs yeux
Je suis un homme, oh!
Comme ils disent


Vers les trois heures du matin
On va manger entre copains
De tous les sexes
Dans un quelconque bar-tabac
Et là on s'en donne à cœur joie
Et sans complexes
On déballe des vérités
Sur des gens qu'on a dans le nez
On les lapide
Mais on le fait avec humour
Enrobé dans des calembours
Mouillés d'acide
On rencontre des attardés
Qui pour épater leurs tablées
Marchent et ondulent
Singeant ce qu'ils croient être nous
Et se couvrent, les pauvres fous
De ridicule
Ça gesticule et parle fort
Ça joue les divas, les ténors
De la bêtise
Moi les lazzi, les quolibets
Me laissent froid puisque c'est vrai
Je suis un homme, oh!
Comme ils disent

À l'heure où naît un jour nouveau
Je rentre retrouver mon lot
De solitude
J'ôte mes cils et mes cheveux
Comme un pauvre clown malheureux
De lassitude
Je me couche mais ne dors pas
Je pense à mes amours sans joie
Si dérisoires
À ce garçon beau comme un Dieu
Qui sans rien faire a mis le feu
À ma mémoire
Ma bouche n'osera jamais
Lui avouer mon doux secret
Mon tendre drame
Car l'objet de tous mes tourments
Passe le plus clair de son temps
Au lit des femmes
Nul n'a le droit en vérité
De me juger, de me blâmer
Et je précise
Que c'est bien la nature qui
Est seule responsable si
Je suis un homo
Comme ils disent

Albufeira

Poderia ter feito uma bela colecção de fotos sobre o kitsch algarvio, mas preferi fotografar flores e falésias.

Lembro-me do tempo em que se chegava a Albufeira por uma estrada de pouco mais que terra batida. Agora, Albufeira é uma grande urbe à qual se chega por auto-estradas. Desaguamos entre prédios de apartamentos de construção recente, alguns já em estado avançado de degradação. Na parte alta da cidade velha, perto da igreja-matriz, um grande edifício neo-clássico cai aos bocados. Foi sede do C.D.S.

Finalmente, chegamos ao centro: uma praça com lojas de vinho de Oporto, de artigos de praia, de espanta-espíritos, de coisas orientais para decorar casas. Há também bares e restaurantes, onde se pode tomar o best breakfast in town, com os respectivos cartazes para ilustrar, ou assistir ao England vs. Qualquer Coisa, mais logo, em big screen, ou ouvir música rock e brincar ao karaoke.

Lembro-me de quando, praticamente, não havia um café; talvez uma tasca vendesse uns petiscos.

Lembro-me, também, de quando só havia umas lojitas e umas bancas de artesanato. Mas, em Albufeira, parece que o artesanato algarvio já não interessa. Os barros já eram. Os latões já eram. Se alguma loja ainda se dedicar a este género de artigos, eu não a vi.

O que interessa, agora, são os bonés verdes e vermelhos e as camisolas a dizer Figo ou Cristiano Ronaldo e malas e chapéus baratos, de importação. A música brasileira que jorra das lojas faria Roberto Carlos corar.